Avec François Villon !
Très grand poète né en 1431...ou 32 ? , à Paris d'une famille pauvre .
C'était un être rejeté par la société, replié sur lui-même , s'enfonçant dans la détresse et
" le rire qu'il dispense menace à tout moment de s'étouffer dans un sanglot " - Jean Dufournet -
Il fait de la prison , est accusé de meurtre , il court les tavernes plus ou moins bien fréquentées ,
est accusé de vol et pour d'autres méfaits, a failli être pendu !...
Puis , il disparaît , à l'âge de 30 ans environ et personne n'a su ni où , ni comment il était mort .
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Ce poète me rappelle Baudelaire , que j'adore !
Je relève en parcourant ce recueil de poésies quelques passages
écrits en vieux français (Moyen Age )
et traduit par l'éditeur
Rondeau sur l 'amour :
" Deux étions et n'avions qu'un coeur ;
S'il est mort , force est que dévie (il faut que je quitte la vie )
Voire ou que je vive sans vie ,
comme les images , par coeur . "
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Tiné du "Testament "
" Or ont ces fols amants le bond ( amants délaissés)
Et les dames pris la volée (dames envolées)
C'est le droit loyer qu 'amans ont :
Toute foi y est violée
Quelques doux baiser n' acolée (embrassade)
de chien , d'oiseaux , d'armes , d'amours
C'est pure vérité décelée,
Pour une joie , cent doulours "
