Vous avez plusieurs possibilités

" Le groom "

Et là , je vous dirai " Dommage  , pour aimer une peinture il faut souvent connaître le peintre "

 

" Le bouquet de glaïeuls "

En 2008 , nous étions à Lisbonne et dans le parc situé tout en haut de la ville avait lieu une grande exposition de sculptures . A ma grande joie les oeuvres de Botero étaient les premières à se faire admirer

 Ici la vierge et l'enfant

Ne me demandez pas pourquoi j' aime ce sculpteur ..... la folie des grandeurs , des rondeurs , la démesure , la douceur des sujets...

 

Dans les années 90 je crois , nous nous trouvions à Paris et une très grande partie de ses sculptures trônaient le long des Champs Elysées entre la place de la Concorde et l'Arc de triomphe . Fantastique . Dommage à ce moment là , je n'avais pas toujours mon appareil photos avec moi .

Et pourtant , à ma première visite , j'ai été attirée par un énorme chat plus grand que moi avec de superbes moustaches . Le lendemain , je suis revenue , et à ma grande surprise , les moustaches avaient disparu !!! Cette mésaventure a dû lui  arriver souvent à ce pauvre gros matou car je vois qu'ici , c'est pareil !

 

Fascinée aussi par ces (ou ses  ) mains , énormes , fermées , ouvertes aux bouts de doigts plus éffilés .

 

Les femmes sculptées par Botéro sont dodues mais tellement belles et lisses et pulpeuses et  sensuelles.

Ce torse d'homme qui me regarde avec un visage d'indien !

 Superbe

L'oiseau . Je me demande si le chat oserait s'attaquer à lui !

Superbe visage de femme couchée . Quelle pureté , quel calme

Si maintenant vous voyez les sculptures de Botero avec plus d'indulgence ( pour certains ) , j'en suis ravie

Et très bientôt je vous proposerai les peintures de Botero que je préfère .

" Picasso aux petits pains "

Qui n'a jamais vu des photos de Doisneau ? personne je suppose !

il est immortel et toujours en noir et blanc !

Quelques photos de lui et quelques unes de ses réflexions

à découvrir par la suite

 

Beaucoup d' humour...

la photo est-elle un Art ?

" Je ne me suis jamais posé la question "

Certaines personnes disent qu'il faut éduquer le public ?

" Elles paraissent avoir une assez bonne opinion d'elles-même "

de la tendresse...

" Nous les photographes d'autrefois , nous étions des brutes , sans doute  incultes , mais sensibles . Aujourd'hui , sortent des cartons des images qui pissent le sang . Les auteurs des images les plus pénibles sont souvent de toutes mignonnes Agnès . Le cadavre du petit chat est leur modèle favori "

" Le peintre précède le photographe , il en est ainsi dans l'histoire de l'image . C'est pourquoi , ici , le photographe qui viendra après , est derrière le peintre "

 

 

" la tactique du gendarme , disait Bourvil , c'est de bien observer , sans se faire remarquer....Pour le photographe et son humour de solitaire , déjà presque un programme "

 

Le fauvisme c'est la libération de la couleur

Ce courant  a commencé au début de XXème siècle  pour se terminer vers les années 1908 - 1910 .

A l'automne 1905 , lors d'un salon , un énorme scandale éclate mais il n'en reste pas moins vrai que l' influence du fauvisme

a marqué tout l'Art du XXème siècle .

Le fauvisme c'est l'audace et la nouveauté

de Matisse à Derain en passant par Van Dongen , Vlamink et beaucoup d'autres .

Cette période est fabuleuse !

à suivre plus tard

André Derain  " le portrait de Matisse "    1905      46cm x 35 cm

Derain disait  :

"  la peinture fauve se dégage des choses objectives , paraissant conduire à la disparition complète de l'objet ."

Pour moi la peinture fauve c'est la couleur , rien que la couleur et effectivement j'oublie tout le reste .

J'aime ces grands coups de pinceaux et le visage finit par apparaître aussi beau que nature .

 

André Derain " La femme en chemise " 1906    100cm x 81 cm

Le spectateur plonge tout droit dans l'atmosphère des spectacles érotiques du Moulin Rouge

et nous pensons tout de suite à Toulouse-  Lautrec

Les bas bleus comme le fond à droite , la couleur de la peau rappelle le fond à gauche et ces contrastes rouge et bleu , quelle harmonie !

 

Henri Matisse " Portrait de Derain   1905    38cm x 28 cm

Bernard Zürcher brosse  parfaitement ce portrait  : " le dessin se résume aux traits principaux du visage - sourcils , arête du nez , moustaches . La face peinte en jaune limitée de coups de pinceaux arbitraires de couleur mauve , semble plaquée comme un masque africain .

Quant à moi , je ne retiens  que  les cheveux , les sourcils et les moustaches

On a déjà les mêmes coups de pinceaux que Van Gogh

 

Henri Matisse " Portrait de Madame Matisse "ou " La raie verte " 1905    40 cm x 32 cm

Tout comme " La femme au chapeau " qui est en première page et qui est sublime , ces deux portraits se distinguent par une absence de réalisme .

Matisse écrivait :  " l'expression pour moi ne réside pas dans la passion qui éclatera sur un visage ou qui s'affirmera par un mouvement violent . Elle est dans toute la disposition de mon tableau : la place qu'occupent les corps , les vides qui sont autour d'eux , les proportions . La composition est l'art d'arranger de manière décorative les divers éléments dont le peintre dispose pour exprimer ses sentiments "

 

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Van Dongen " Portrait de D.H. Kahnweiler "  1907    645 cm x 54 cm

Ce jeune marchand allemand peint par Van Dongen lui consacre une exposition   en 1908 dans sa galerie personnelle  .

Grands à plat de couleurs rouge-noir , avec des rappels sur le visage ,  plus des touches de verts qui sont tellement bien intégrées qu'on ne les remarque presque pas .

 

Charles Camoin " Portrait d'Albert Marquet "   1904     92 cm x  73 cm

Plus sobre , beaucoup moins de couleurs . Le costume est parfait avec toutes ces vibrations

 

Trois autres fauves , trois autres autoportraits

de G à D , Vlamink ,Camoin et Albert Marquet

 

Vlamink " L' homme à la pipe " 1900    73 cm x 50 cm

Ici, on ne peut  penser qu'à la peinture de Soutine !

Touches de couleurs en rafales

Vlamink : " Ce que je n'ai jamais fait dans la vie en jetant une bombe , ce qui m'aurait mené à l'échafaud , j'ai tenté de le réaliser dans la peinture en employant la couleur pure au maximum  . En détruisant les vieilles conventions , j'ai désobéi afin de recréer un monde sensible vivant et libéré "

Quel être tourmenté , quelle force , quelle violence , quelle débauche de coups de pinceaux . Superbe !

 " La vierge " 200cm / 190cm     ( 1913 )

Je ne parle que de  peintres que j'admire  , c'est normal !

Gustave Klimt en fait partie

J'ai vu bon nombre de ses peintures à Paris ou ailleurs

 et c'est toujours avec bonheur que je recherche de nouvelles toiles

 que je connais moins .

à suivre