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" Composition "
197 cm / 97 cm
1951
Les critiques d'Art voient ici des pavements de mosaîques . En effet après notre voyage au Portugal , je retrouve toutes les petites rues du quartier d'Alfama à Lisbonne .
Mais ce qui intéressant , c'est ce qu'écrit Nicolas de Staël :
" La peinture ne doit pas seulement être un mur sur un mur . La peinture doit figurer dans l'espace "
ou encore :
" Une peinture devrait être à la fois abstraite et figurative . Abstraite en tant que mur et figurative en tant de représentation d'un espace " .
Car il y a bien là un espace de carreaux superposés à partir d' une base plus large que le sommet
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" Les toits "
2mètres / 1mètre 50
1952
Je pense avoir déjà présenté cette peinture mais peu importe , elle est si belle qu' elle peut être vue et revue , toujours et toujours .
Dans les années 50 , l'abstraction avant " opposait figure et géomètrie , avec des normes rigides .
De Staël , lui , préférait être écarté de ce ." gang de l' abstraction avant " . Il ne pouvait pas se soumettre à ce carcan .
Il était sur la bonne voix celle que je préfère , celle de " l'abstraction lyrique " .
Il y a là dedans , de la poèsie , du pastel , de l'infini et d'infinies nuances . Le rêve , l'irréel la légèreté .
" Harmonie rouge , bleue et noire "
60 cm / 81 cm
1951
Ici , les carreaux sont largement écartés les uns des autres .
Les touches sont appliquées tantôt verticalement , tantôt horizontalement . ce qui donne une impression ( à mon avis ) de mouvement , de liberté...On a l'impression qu'elles flottent tout autour d'un bloc plus rigide et central .
Les couleurs sont merveilleuses : toujours des rouges somptueux , des verts tendres ou sombres et de petits interstices bleus qui ouvrent et donnent de la liberté entre ces carreaux .
" Composition "
73 cm / 92 cm
1949
De toutes les façons , les toiles de Nicolas de Staël , accrochent notre regard .
Ici il a utilisé trois méthodes différentes :
1. Toutes les surfaces rétrécissent à mesure qu'elles s'approchent du centre
2. un éclat rouge-oranger au centre attire l'oeil
3. et à partir de là un mouvement de spirale qui nous mène à une extrémité ou l'autre du tableau
" Ce qui donne la dimension , c'est le poids des formes , leurs situation et le contraste "
- Nicolas de Staël -
Je reviens sur " la ville blanche "
et cela me fait plaisir ... et sourire , de voir Axel examiner attentivement ces tableaux
Sans aller plus loin , il faudrait que vous ayez une meilleure reproduction que la mienne . Tout ce qui est scanné , détruit les couleurs et la texture.Je suis sûre que vous imaginez des toits, beaucoup de toits blancs comme chez vous ( avec la neige... !!! ) pourquoi pas ? vous imaginez aussi des murs bleus , des gens qui se promènent.... des rues....
Mais pourquoi chercher à comprendre ?
Pour moi l'harmonie des couleurs et des formes me suffit !
Allez , bonne exploration !
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