Je regarde rarement les émissions de Patrick Sébastien mais vendredi
...Manitas était là et j'étais là aussi !
Les Gypsy King c'est bien mais Manitas c'est cent fois mieux .
Il faut dire que je l'ai connu avant qu'il soit connu , à Aigues Mortes au début des années 60 . J'en ai souvent parlé .
Hier , avec sa crinière blanche et toutes ces années en plus , il était un peu distant à côté de ses compagnons gitans qui lui ont un peu (pour ne pas dire plus ) volé la vedette depuis pas mal d'années .
Aldo Ciccolini , tu te souviens ? Nous étions allées l'entendre au théâtre d'Alès , nous devions avoir 19 ou 20 ans . Il m'avait enthousiasmée et depuis je le suis partout , ou presque.. ! Et de plus il était beau comme un Dieu rappelle toi !
Pour ses 80 ans j'ai peint ce tableau qui est depuis , accroché au dessus de mon piano .
Hier soir , au théâtre de Nîmes , un des dix concerts consacrés à Beethoven , l'intégrale des sonates pour piano .
Soirée magique !.Une jeune femme de 22 ans , un prodige .
Ho Jeong Lee
est originaire de Corée . Elle travaille le piano d'abord dans son pays puis en Allemagne . On ne peut qu'être séduit par son talent . Une interprète prodigieuse .J' avais l'impression que Beethoven renaissait de ses cendres . Je connaissais ce que j'entendais mais la sonate n° 7 et la n° 8 " La Pathétique " ont été une apothéose . Cette pianiste joue avec EMOTION , ce n'est pas seulement une interprète , elle joue avec délicatesse , avec force , avec beaucoup de maturité et de grace . Par moment , ses doigts caressaient le clavier et ses bras me faisaient penser à des ailes ou des bras de danseuse . Oui beaucoup de grace et d'élégance et de maîtrise et de maturité . A 22 ans !
Comment voulez-vous avoir envie de vous asseoir devant votre propre piano après avoir entendu Ho Leong Lee?
L'archevêque Desmond Tutu, Prix Nobel de la paix 1984, rend un vibrant hommage à la chanteuse décédée, le 10 novembre, à l'issue d'un concert de soutien à l'écrivain Roberto Saviano. Toute sa vie, elle s'est battue pour le respect des droits de l'homme.
Elle a vécu en exil, loin de chez elle, pendant plus de trente ans, mais jamais je n'oublierai l'empressement avec lequel elle est revenue en Afrique du Sud dès que le contexte est devenu plus favorable, alors que de formidables changements avaient lieu. Je sais que Miriam aurait fêté l'élection de Barack Obama. D'aucuns ont dit qu'il s'agissait là d'un "moment Mandela", d'une vague d'espoir, mais cet événement ressemble aussi à ce que le succès de Miriam Makeba représentait pour le peuple sud-africain, un signe que le changement est possible, qu'un changement positif peut se produire. Miriam Makeba aurait bondi de joie en criant "Youpi ! Mon Dieu, quel bonheur !".