"Alors qu'un avion la ramène de New-York à Paris où elle s'apprête à se marier, la belle Julie se retrouve assise à côté d'Antoine, un séduisant débauché qu'elle a aimé 3 ans plus tôt. Elle va tout faire pour l’éviter alors qu'il compte sur ces 7 h de vol pour la reconquérir! L'occasion pour nous de voyager dans le passé et de revivre leur rencontre, leur amour, leur rupture, autant de scènes rocambolesques, romantiques et corrosives qui vont faire de ce voyage le plus bouleversant de leur vie."
"L'Écume des jours" est l'histoire surréelle et poétique d'un jeune homme idéaliste et inventif, Colin (Romain Duris), qui rencontre Chloé (Audrey Tautou), une jeune femme semblant être l'incarnation d'un blues de Duke Ellington. Leur mariage idyllique tourne à l'amertume quand Chloé tombe malade d'un nénuphar qui grandit dans son poumon. Pour payer ses soins, dans un Paris fantasmatique, Colin doit travailler dans des conditions de plus en plus absurdes, pendant qu'autour d'eux leur appartement se dégrade et que leur groupe d'amis, dont le talentueux Nicolas (Omar Sy ) et Chick (Gad Elmaleh), fanatique du philosophe Jean-Sol Partre, se délite.
Trois jours de pluie , et à la première éclaircie ,
j'ai fait deux fois vingt minutes de marche à pied
pour aller voir " Les amants passagers "
au Sémaphore
Almodovar !
en général ( pas toujours pour moi )
c'est une référence .
Et sur le chemin du retour , je me demandais
de quelle façon j'allais parler de ce film .
Alors j'ai lu les critiques sur internet et
celle de " L'express " me convient très bien .
D' ailleurs je ne l'aurais jamais mieux écrite
et tout ce que je pensais , s'y trouve :
" Qu'y a-t-il de plus triste qu'un film raté d'Almodóvar? Qu'il est dur de se rendre à l'évidence et de dire que le réalisateur se retrouve en brusque hibernation avec ces Amants passagers. Disparu son cinéma poétique, brillant et tordu dans cette sitcom aérienne d'un autre âge, sursaturée de couleurs criardes et de répliques à faire passer Barillet et Gredy pour Bertolt Brecht. Mais qu'est-il donc arrivé à ce cher Pedro, qu'on a certes connu moins en verve mais jamais à ce point en panne d'inspiration? Quid de ce huis clos où homos et nymphos caricaturaux n'ont aucune autre aspiration qu'à jouer à touche-pipi au gré d'une intrigue qui demeure, elle, sans queue ni tête? Là où ces Amants passagers blessent réellement, c'est dans cette étonnante déconnexion du réalisateur de tout ce qui a forgé son style si unique et tellement prisé. Comment, en 2013, Almodóvar peut, à ce point, raconter l'homosexualité dans ce que La cage aux folles pouvait avoir de pire? Comment Almodóvar peut à ce point laisser à voir des personnages sans âme ni tréfonds? Comment peut-il enfin laisser polluer son film, déjà si faible en écriture et en densité, par des placements de produits à gogo? On aime trop Almodóvar pour ne pas penser que Les amants passagers est un film pour rien, une errance, une erreur qu'on espère de tout notre coeur vite réparée. Le plus tôt sera le mieux. "